Le développement durable, en quelques mots…
C’est une idée qui fait son chemin depuis près de quarante ans, puisque l’idée d’un éco-développement est avancée en 1972 à la Conférence de l’Organisation des Nations Unies (O.N.U.) à Stockholm, comme alternative au tout économique. En 1980, le terme anglais “sustainable development” apparaît pour la première fois. La traduction admise en français est le développement durable en lieu et place de la traduction littérale de développement soutenable.
C’est en 1987, que le rapport “Notre avenir à tous” commandé par l’O.N.U à Madame Gro Harlem BRUNDTLAND, premier ministre de Norvège, fait définitivement connaître le concept de développement durable. Selon la définition issue du rapport Brundtland “c’est un mode de développ ement qui s’efforce de répondre aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures à satisfaire les leurs“.
Considérée comme un Sommet d’alerte et de prise de conscience, la conférence de Rio (ou Sommet de la Terre) de 1992 est marquée par l’adoption par 178 pays d’un texte fondateur «La déclaration de Rio sur l’environne
ment et le développement» et d’un programme d’actions appelé Action pour le 21ème siècle ou encore Agenda 21. Celui-ci précise que “les êtres humains sont au centre des préoccupations relatives au développement durable : ils ont droit à une vie saine et productive en harmonie avec la nature”. Le mot agenda est emprunté à une forme du verbe latin AGERE (faire, agir) signifiant en français “ce qu’il faut faire”.Dans son chapitre 28, l’Agenda 21 précise que la participation et la coopération des collectivités territoriales est un facteur déterminant pour atteindre les objectifs du programme d’actions. Les collectivités locales de tous les pays sont ainsi appelées à adopter un Agenda 21 local.
Le développement durable a pour but de concilier l’efficacité économique, le progrès social et la préservation des écosystèmes et d’établir un lien vertueux entre ces trois sphères.
Les 3 objectifs associés du développement durable sont :
- l’équité sociale ;
- la préservation de l’environnement ;
- l’efficacité économique.
Dans une démarche de développement durable, il est communément admis et particulièrement recommandé de se baser sur un 4ème « pilier » baptisé Gouvernance. Il s’agit de prendre en compte les dimensions de pilotage, d’animation, de concertation, de coopérations et de partenariats indispensables à la réussite et à la mise en oeuvre d’un projet et conforme aux principes du développement durable.